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ute,

chemin

OÙ SONT PLACÉS

LES PANNEAUX ?

Ils ne sont plus accrochés aux murs

mais suspendus au plafond dans un

souci de visibilité et de lisibilité, de

sorte que la circulation est fluidifiée.

Despanneauxrécapitulatifsontétépla-

cés à hauteur des ascenseurs, emprun-

tés par 95%des visiteurs. On peut donc

trouver son chemin aussi bien à partir

de la verrière qu’à partir des ascenseurs

de tous les étages, ceux-ci fonctionnant

comme des carrefours directionnels où

toutes les routes sont indiquées à hau-

teur des étages correspondants.

«

Ce système n’a que des avantages

»

reprend Marie Skorus. «

Il est facile à

utiliser, il est simplifié et uniforme, il

est multilingue et accessible : le mot

«route

»

est compréhensible dans les

trois langues nationales et les chiffres

sont universels. Plus besoin de mémo-

riser des noms difficiles

».

Le système est économe, permettant

une diminution drastique du nombre

de panneaux et il est respectueux de

l’architecture du bâtiment, de nom-

breuses valves désencombrant les

murs et pilastres de l’affichage sauvage.

La formation du personnel

A Disneyland Paris, le per-

sonnel d’entretien du parc a

reçu une formation spécifique

parce que l’on se rend compte

que, avant même de consulter

les panneaux, le public a ten-

dance à interroger les agents

au motif que «

eux, ils doivent

savoir

». «

Nous avons, nous aus-

si, programmé de nombreuses

séances de formation, reprend

Marie Skorus. Au total, ce sont

près de 20 % de nos agents qui

y ont assisté. Et c’est vrai que

l’on constate que les patients

se tournent rapidement vers le

personnel. Des expériences des

autres hôpitaux, il ressort que le

personnel a …plus de probleme

avec le système que les patients.

Cela relève de l’habitude de dire

« je vais Tour 1 au + 4 ou Tour

2 au -1

» en associant directe-

ment les services aux étages et

aux tours. Ils doivent à présent

mémoriser les routes. Cela se

réglera avec le temps ».

Après un mois de fonctionne-

ment, le constat des patients

est unanime : quelle simplicité !

«

Nous allons encore distri-

buer un mode d’emploi aux

inscriptions pendant quelques

semaines. Par contre, un pro-

blème relevé ne trouvera pas de

réponse : il y a des patients qui

ont des difficultés de vue, de

calculs et de lectures des chiffres.

Je ne vois pas vraiment ce qu’on

pourrait faire sinon sans cesse

expliquer et réexpliquer. Mais

c’est très marginal

».

• J.R.

Marie Skorus

de se perdre !

Sarah Kadiri