Le patient N°1 - Février 2016

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L a signalétique dans des
hôpitaux qui n’arrêtent
pas de grandir a toujours
été un problème. Le CHU
de Liège est passé aux routes
en ce début 2015. Vous ne
vous perdrez plus au CHU !
Explications
Les enquêtes effectuées auprès des pa-
tients sont formelles: leurs principaux
souhaits, en dehors bien évidemment
de la qualité des soins, sont de trois
ordres: lamobilité et le stationnement,
la qualité des repas et la signalétique
interne trop complexe. Le CHU de
Liège ne déroge pas à cette règle. Aus-
si a-t-il annoncé son plan «parking »
avec 2.000 places supplémentaires
pour 2019, la fourniture des repas a été
réorganisée avec le CHBAH le 1er juin
dernier à la grande satisfaction de la
patientèle et voilà à présent les routes,
qui viennent révolutionner la signa-
lisation interne de l’hôpital. «Ce que
demandent les patients en matière de
signalisation? De la simplicité! Ils de-
mandent à être guidés plus facilement
et plus efficacement à travers l’hôpital»
explique Marie Skorus, responsable du
programme «signalisation» auprès du
Département technique du CHU de
Liège.
UN HÔPITAL QUI N’ARRÊTE
PAS DE GRANDIR
S’il devient en effet de plus en plus
difficile pour les visiteurs de s’orienter
dans les hôpitaux, c’est pour deux rai-
sons majeures: le nombre croissant
des visiteurs (10.000 visiteurs par jour
au CHU de Liège, hors étudiants) et
la taille du CHU qui n’arrête pas de
croître. Le fléchage initial, qui date de
l’ouverture de l’institution en 1987,
est en outre devenu obsolète, noyé,
qui plus est, dans une masse d’infor-
mations «pirates». Le CHU de Liège
a réagi en investissant 400.000 € dans
les nouvelles «Routes». C’est la socié-
té limbourgeoise S&D qui a rempor-
té le marché. «C’est le leader belge du
secteur qui a déjà équipé 25 hôpitaux
en Belgique », reprend Marie Skorus.
Dans notre région, les signalétiques
du CHR de Verviers et du CNRF de
Fraiture sont des exemples réussis.
ENQUOI CONSISTE
CE NOUVEAU SYSTÈME ?
• L’hôpital est divisé en zones
(couloirs publics/autorisés) qui
reçoivent le nom de « routes»;
• Lors de son inscription, et sur
son rappel sms, le patient se voit
préciser le numéro de route corres-
pondant à son lieu de rendez-vous.
- Sous la verrière, des panneaux
généraux précisent les numéros de
route des différents services/
départements;
• Le visiteur n’a plus qu’à suivre le
numéro de route de sa destination;
• Un panneau l’informera qu’il est
arrivé à bon port.
LA NUMÉROTATION
DES ROUTES SUITELLE
UNE LOGIQUE ?
Le système est basé sur un modèle
en trois dimensions: une dimension
horizontale qui va de l’entrée aux as-
censeurs, une dimension verticale qui
mène des ascenseurs aux étages et, une
fois l’étage atteint, une deuxième di-
mension horizontale en direction du
service/département recherché.
QUE TROUVETON
SUR LES PANNEAUX ?
Les panneaux directionnels ont deux
faces indiquant des directions dif-
férentes puisque le visiteur avance
dans une seule direction et regarde
droit devant lui. Où que l’on se
trouve dans l’hôpital, il est possible
de retrouver n’importe quelle route.
La plupart des panneaux direction-
nels comportent deux nombres. Si
notre numéro de route est compris
entre les deux nombres figurant sur
le panneau, c’est la bonne direction
(par exemple: pour la route 509,
suivre les panneaux «1-800 », puis
«500-580 », etc.). Les panneaux ne
prévoient pas de « retour », unique-
ment la « sortie».
QUELS TYPES DE PANNEAUX ?
• Panneaux généraux:
ils sont placés à l’entrée de l’hô-
pital; on retrouve l’information
au niveau des ascenseurs où sont
placés des panneaux récapitulatifs;
des écrans LED devraient prochai-
nement prendre la relève.
• Panneaux directionnels
(deux types):
- noirs sur fond gris
indiquant la direction à suivre;
- gris sur fond noir
indiquant l’arrivée à destination.
«Le Patient» est le titre du nou-
veau magazine d’informations
que le Sudpresse édite mensuel-
lement et distribue sur les diffé-
rents sites du CHU de Liège dans
le cadre d’un partenariat positif.
L’idée est simple: mieux informer
et, partant, mieux respecter le pa-
tient. Après les instituteurs et les
pharmaciens, c’est au tour desmé-
decins de se remettre en question
dans leur relation avec le citoyen.
Le CHU de Liège s’investit dans
cette démarche participative, par
ailleurs inscrite dans la loi sur les
droits des patients. Ce magazine
se veut un trait d’union entre
l’institution hospitalière et les
patients, en partenariat avec la
Médiatrice hospitalière (voir en
page14) et avec lenouveauComité
des Patients que le CHUde Liège,
une première en FédérationWal-
lonie-Bruxelles, a mis en place.
(voir enpage15). Un trait d’union
qui se traduit par une relation in-
teractive: vous pouvez réagir aux
articles et interagir avec la rédac-
tionvia et
par les réseaux sociaux.
Ce premier numéro présente les
«Routes» qui simplifient la signa-
létique à l’intérieur de l’hôpital, et
met l’accent sur les «Valeurs du
CHU»:Respect-Excellence-Par-
tenariat - Responsabilité - Ouver-
ture. Des valeurs qui, au CHU
de Liège, guident tous les acteurs
du parcours de soins mais dont le
CHU attend aussi qu’elles soient
adoptées par les patients dans leur
relation avec l’hôpital. Pour amé-
liorer notre vivre ensemble.
La rédaction
Editeur responsable :
Sudpresse - Pierre Leerschool
Rue de Coquelet, 134
5000 Namur
Rédaction :
• Frédérique Siccard
• Jennifer Devrese
• François Colmant
• Justine Bernard
Photographie :
• Michel Houet
• Michel Mathys
Mise en page :
• Sudpresse Creative
Impression :
• Rossel Printing
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SIGNALISATION INTERNE
Chacun sa
chacun son
Le système des «routes» est beaucoup plus clair. Fini