édito
sommaire
COUPS DE SOLEIL
2
Les concertations
oncologiques
multidisciplinaires (COM)
4
Rédacteur invité :
Arjen Nikkels
5
Le rôle de la dermatopatho-
logie dans le diagnostic
LES TUMEURS
NON MÉLANOCYTAIRES :
6
Le carcinome
basocellulaire
7
La kératose actinique
8
Le carcinome
spinocellulaire
9
Les tumeurs rares /
Les dermatoses
paranéoplasiques
e, a
cces
en
tr
e
1,6 et 2 m² ch
ez
l’adu
lte). Fa
cilement e
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na
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La
pea
u est l’orga
ne le pl
us étend
u du cor
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de
pathologies
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sion
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lt
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les et d’un nombre
i
mpre
ssionnant
sible à
la bio
ps
ie, la
p
eau
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ge
et de lé
sion
s. Certain
es d’entre elles son
t de
s tu
meurs primit
iv
es
,
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autres l
a ma
ni
fe
stat
io
n d’un
e
maladi
e
proliférativ
e plus profond
e (mét
asta
ses cutanées d
’un
ca
ncer
,
syndrome paranéo
pl
asique
).
Les canc
ers cutanés représentent la fraction la
plus
i
mportante de
s
néoplasi
es
de l’adulte. Schématique-
ment,
on dis
ting
ue
l
es carci
no
mes
issus de l’épiderme et le mélanome cutané, issu des cellules pigmen-
ta
ires. Dans la première catégor
ie (95
% de
s cancers cuta
né
s), les ca
rcin
om
es bas
oc
ellulair
es
sont les plus
no
mbreux. Leur
t
rait
ement est efficace et leur évolut
ion
est
favorabl
e
dans la plupart des cas, à t
el point
qu’ils ne so
nt p
as
(encore) ré
pert
or
iés dans les statistiques générales du cancer. Les carcinomes spinocel-
lulaires viennent en second.
Ils t
ouch
ent principalement les zon
es
photo
ex
posées
d
es s
uj
ets plus âgés et
surtout les
pa
tien
ts greffés d’organe.
Le mélanome cutané, heureusement
beaucoup moins fréquent, présente néanmoins une progression pré
-
occupante et son incidence ne cesse d’augmen
te
r da
ns
la popula
ti
on au cour
s de
s 50 dernières années.
Il peut
toucher des sujets jeunes, à partir de la deuxième décade de la vie. Alors que le pronostic du méla-
nome est extrêmeme
nt favorable lorsqu’il est diagnostiqué précocement, il est catastrophique une fois les
métastases installées, même si certa
ines a
va
ncées récentes suscitent quelques espoirs.
Le
s grandes coupables sont évidemment la mode du
b
ronzage qui incite à s’exposer au soleil et à utiliser
les bancs solaires
et, de façon plus générale, l'inconscience collective qui conduit a négliger les mesu
res de
photoprotection, particulièr
em
en
t pendant l’enfance et l’adolescence. Il faut donc
continuer à informer
le public et à accentuer la préven
ti
on.
Malheureusement, les
r
ecom
mandations, quoique largement dif
-
fu
sées, ne suffisent pas et le dépistage précoce reste donc la stratégie la plus efficace actuellement
. Dans
ce
tte approche, le médecin généraliste a un rôle important à jouer, de concert avec le der
matologue.
C’est à l’équi
pe du Professeur Nikkels et à la Concertation oncologique multidisci
plinaire de dermato-onco-
logie du CHU
que nous avons fait appel pour le 12
ème
numéro de ce ma
gazine. Ils mettent à notre disposi-
tion une iconogr
aphie importante et des conseils pour ces canc
ers fréquents et parfois redoutables. Nous
remercions tous
les participants pour leur implication
enthousiaste dans l'élaboration de ce magazine.
Pr
Georges Fillet,
Chef de projet Centre Intégré d’Oncologie
MAGAZINE DE
L’ONCOLOGIE
DU CHU DE LIEGE
n°12
•
Décembre 2015
Edité par le Centre d’oncologie clinique du CHU de Liège
Editeur responsable :
M. Julien Compère,
administrateur délégué du CHU de Liège,
Avenue de l’Hôpital, 13, B35- 4000 Liège
Rédacteur en chef :
Pr Georges Fillet
Rédaction :
France Lausier
Directeur de la communication :
Louis Maraite
Chargé de publications :
France Lausier
Réalisation :
Service Communication du CHU de Liège
Graphisme :
PYM
Photos :
Michel Mathys (CHU de Liège), Michel Houet
Internet :
www.
chulie
ge
.be
10
Les traitements
des tumeurs
non mélanocytaires
LES MÉLANOMES :
12
Incidence et
facteurs de risque
13
Diagnostic clinique
14
Bilan d’extension
15
Classification et stades
16
Mélanomes métastatiques
17
Les traitements ciblés
18
L'immunothérapie
19
Les perspectives d’avenir
20
La photoprotection