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1.
Un patient s’inscrit volontaire-
ment au RSW, soit via le portail
www.rsw.be(avec sa carte d’identi-
té et son PIN code), soit chez son
médecin généraliste ou spécialiste,
soit dans une structure hospitalière
aux accueils. Un patient peut à tout
moment se désinscrire.
2.
Un médecin s’inscrit volon-
tairement au RSW, soit via le
portail
www.rsw.be(avec sa carte
d’identité et son PIN code), soit via
son institution. En s’inscrivant le
médecin adhère au règlement vie
privée de la Fratem et garantit qu’il
n’utilisera le système que dans le
contexte de la continuité des soins.
3.
Le médecin qui s’est inscrit est
parrainé par un autre méde-
cin responsable (Directeur Médical
de la Fratem, Directeur médical
hospitalier, responsable de cercle)
qui garantit que le médecin inscrit
travaille bien dans le contexte de la
continuité des soins.
4.
Le patient définit les liens
thérapeutiques avec tous
les médecins qui le prennent
en charge, soit via le portail
www.rsw.be, soit chez son méde-
cin généraliste (double lecture de
la carte d’identité), soit en struc-
ture hospitalière lors de la prise en
charge. Il peut à tout moment cou-
per un lien thérapeutique, exclure
un médecin… via le portail.
5.
La tracabilité est totale, histo-
risée et transparente. A tout
moment, un patient ou un méde-
cin qui le soigne peut consulter les
accès réalisés sur son dossier. Les
accès illicites peuvent ainsi être dé-
noncés et les recours possibles.
6.
L’architecture hardware et
software du RSW est auditée
régulièrement par un organisme
externe qui lui a accordé un haut
niveau de sécurité informatique.
DEUX CONSEILS
POUR PROFITER
AU MIEUX
DE CE SERVICE
Première action du patient :
s’inscrire sur le RSW! Les citoyens peuvent faire enregistrer leur
consentement éclairé soit sur le portail
www.rsw.beavec leur
carte d’identité, soit chez leur médecin généraliste, soit dans un
service d’admission hospitalier, soit auprès de leur mutuelle.
Seconde action du patient :
en parler avec son médecin généraliste ! C’est lui qui
deviendra votre véritable partenaire dans une utilisation
optimale de ce service.
EN CONCLUSION
FAUTIL CRAINDRE CETTE ÉVOLUTION?
«
Non, absolument pas. Au contraire, il faut y participer et
s’inscrire ! Par le passé, le médecin de famille, c’était l’image
paternelle : le médecin savait, et le patient ne savait pas. Au-
jourd’hui, le modèle a changé : le patient est partenaire. Il vit
avec sa maladie, il la connait, il est le meilleur veilleur de son
évolution et il va aider le médecin à le soigner. Il ne faut pas
craindre l’émergence de patients adeptes de la « google méde-
cine ». Aujourd’hui, le patient devient « partenaire » de son
médecin. Qui mieux que le patient peut décrire les effets secon-
daires de tel ou tel médicament que le médecin prescrit ?
»
Les études prospectives, dans les pays où le dossier médical
informatisé consultable par le patient est plus avancé dé-
montrent que les relations entre le patient et le médecin gé-
néraliste augmentent en qualité et en quantité. En qualité, le
patient est mieux informé, va plus vite à l’essentiel, n’ oublie
pas de parler de symptômes et participe mieux au traitement.
En quantité, le système permet un meilleur accompagnement
du patient par son médecin généraliste ou spécialiste pour
comprendre les tenants et aboutissants d’un langage médi-
cal souvent très hermétique. La croissance exponentielle du
nombre de consentements éclairés prouve bien que les tech-
nologies ainsi que les applications d’échange de données sont
désormais omniprésentes dans nos soins de santé. Celles-ci
permettent d’organiser les soins des patients de la manière la
plus efficace, et ce, avec le moins de « paperasse » possible. À
partir de 2018, par exemple, les attestations vertes et blanches
ainsi que les vignettes des mutuelles disparaîtront. D’ici le 1er
janvier 2017, la prescription électronique de médicaments
aura priorité sur la prescription papier, qui disparaîtra, sauf à
la demande explicite du patient.
ET LA SÉCURITÉ ?
LA SÉCURITÉ EST GARANTIE À SIX NIVEAUX.
Le RSW garantit aux patients une sécurité maximale, une tranparence totale et met le patient au centre de la gestion de son dossier.
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4.
Vous pouvez également consulter
les clichés d’imagerie directe-
ment depuis votre ordinateur.
N.B. : vous devez disposer de vos
codes personnels liés à votre carte
d’identité.