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ET LE FÉDÉRAL Y TROUVE

ÉVIDEMMENT SON INTÉRÊT

FINANCIER…

Le plan a été entériné par l’en-

semble des ministres de la santé

belges. Ils sont… neuf : la mi-

nistre fédérale et…huitministres

régionaux ! Pour la ministre de la

santé Maggy De Block, qui tient

énormément à ce projet qu’elle

veut voir généralisé en 2018,

c’est du win-win-win-win. Tout

le monde y gagne : le patient, le

médecin généraliste, le presta-

taire de soins et… l’Etat. «

Il est

dans l’intérêt des patients que

les prestataires de soins puissent

les traiter sur la base de l’infor-

mation la plus récente dans leur

dossier médical. Cela vaut égale-

ment lorsqu’un patient qui se ba-

lade de l’autre côté du pays doit

se rendre en consultation chez

un prestataire qu’il n’a encore

jamais vu auparavant. Grâce à

ces informations mises à jour, ce

prestataire de soins pourra par

exemple connaître les allergies

du patient et il disposera immé-

diatement de toutes les informa-

tions opportunes afin d’établir

plus rapidement un diagnostic et,

éventuellement, d’éviter de faire

certains examens en double.

»

Mme De Block a un slogan qu’elle

répète : «

Le patient face à sa

maladie en 2019

». Au CHU de

Liège, 2019, c’est aujourd’hui !

MODE D’EMPLOI

AU CHU DE LIÈGE

Le CHU de Liège, partenaire

du RSW, a adapté son Dossier

Médical Informatisé, de ma-

nière à donner ce type d’accès à

ses patients via le RSW. Avec le

CHU de Charleroi, le CHU de

Liège fait ainsi partie des deux

premiers hôpitaux à fournir ce

service.

Depuis 2011, pour un patient

inscrit sur le Réseau Santé Wal-

lon, le CHU de Liège indexe sur

le RSW (et avec reprise du passé

après 48 heures) la plupart des

documents électroniques vali-

dés pour les rendre disponibles

aux autres médecins et autres

institutions. Depuis, la plupart

des autres hôpitaux généraux

font de même. Ainsi, lors d’un

changement de médecin trai-

tant ou d’institution de soins,

lors d’une consultation impré-

vue à l’autre bout de la Belgique,

l’ensemble de vos données sont

directement accessibles avec

votre accord par le médecin

qui vous prend en charge et

vous ne devez plus reconstituer

vous-même votre dossier ou

remplir des formulaires inter-

minables…

Le patient inscrit au RSW a, de-

puis 2011, accès à l’index de son

dossier (la liste des documents)

mais pas au contenu. Depuis juin

2016, le CHU de Liège permet

l’accès du patient au contenu des

documents médicaux indexés de

son dossier selon certaines mo-

dalités. Le patient devient ainsi le

dépositaire de son dossier, il peut

le compléter par des annotations,

des documents ou des photos. Il

peut à tout moment retrouver un

ancien protocole. Il peut présen-

ter son dossier à un médecin qui

le prendrait en charge lors d’un

voyage à l’autre bout du monde.

En consultant l’index des docu-

ments sur le portail www.rsw.

be, le patient pourra visualiser

les documents précédés d’une

loupe. Les autres documents

seront soit «

accessible sans un

délai de 30 jours

» (pour laisser

le temps au médecin généraliste

d’expliquer le contenu du docu-

ment), soit « accessibles après

avoir vu son médecin généra-

liste » (c’est lui qui libérera l’accès

au document), soit « non acces-

sible » (seul l’auteur du docu-

ment pourra alors le débloquer).

COMMENT ACCÉDER À

VOTRE DOSSIER

?

UN ENVIRONNEMENTWEB SIMPLE ET EFFICACE

1

2

3

1.

Connectez-vous au site via l’adresse

www.rsw.be

.

Concrètement, le patient qui s’inscrit aujourd’hui sur le RSW pour-

ra voir l’ensemble des documents médicaux qui le concernent dès le

lendemain matin (le transfert vers le RSW des documents archivés

dans le DMI aura lieu durant la nuit). Les documents relatifs aux

consultations ou examens effectués après son inscription sur le RSW

seront, eux, directement visibles.

2.

S’inscrire à l’espace privé

(accès via carte d’identité).

Vous gérez les autorisations d’accès à votre dossier et consulter

l’historique des accès

au dossier)

3.

Consultez votre dossier de façon simple et rapide en cliquant

simplement sur la loupe.

LE PATIENT DEVIENT

DÉPOSITAIRE DE SON

DOSSIER. IL PEUT LE

COMPLÉTER PAR

DES ANNOTATIONS,

DES DOCUMENTS.