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CHAÎNE DE VIES ASBL :

0495 579 957 –

chainedevies@gmail.com www.chainedevies.be

SI JE DONNE,

JE DONNE QUOI/POUR QUI?

L

es organes prélevés

sont destinés à des

patients souffrant

d’une insuffisance

organique terminale

(dont un ou des organes

ne fonctionne(nt) presque

plus), en raison d’un cancer

ou de maladies cardiaques

par exemple.

Le cœur:

insuffisance cardiaque

(maladies coronariennes, valvu-

laires). NB: Si le cœur n’est pas

transplantable, on peut prélever les

valves.

Le foie:

insuffisance hépatique

(virus, cancer, maladie biliaire,

alcool)

Les reins :

insuffisance rénale

(infections, toxicité médicamen-

teuse, anomalies urinaires)

Le pancréas :

diabète de type I

Les poumons :

mucoviscidose,

emphysème, fibrose pulmonaire

Les intestins:

nécrose intestinale

Si la greffe des tissus n’a pas de pro-

priété vitale, elle améliore la qualité

de vie et l’avenir des receveurs :

La cornée :

permet de recouvrer

la vue

Les tissusosseuxet ligaments:

comblement de défects osseux, re-

construction articulaire…

La peau :

diminue la douleur et

les risques d’infection chez les

grands brûlés, améliore la cica-

trisation.

Les valves cardiaques :

dans

des circonstances particulières,

pour remplacer une valve car-

diaque malade.

Les vaisseaux sanguins :

pour

remplacer des vaisseaux sanguins

s’il n’est pas possible de mettre du

matériel prothétique.

La probabilité d’avoir un jour be-

soin d’un organe est 8 fois plus

grande que celle de pouvoir faire

don de ses organes.

CLAUDINE ET THIERRY,

DANS LE SENS DE LA VIE

13 décembre 2011, 12h30, Place Saint-Lambert à Liège. La folie meur-

trière d’un seul homme fait basculer plusieurs centaines de vies. Parmi

elles, celle de Laurent Kremer, 20 ans, qui décèdera le 22 décembre

des suites de ses blessures. Et celle de ses parents, Claudine et Thierry,

qui choisissent spontanément de faire don de ses organes : «

une ma-

nière de perpétuer sa bonté magnifique

» et de faire écho à cette notion

de partage «

qui était un des fondements de l’éducation donnée à leurs

enfants

».

Quelques mois plus tard, ils s’associent avec des professionnels du Ser-

vice de Transplantation du CHU pour fonder «Chaînes de Vies », une

asbl dont l’objectif est d’informer et de sensibiliser un public large au

don d’organes et de tissus. De randonnés cyclistes en marches fami-

liales, en passant par la participation à des colloques et des informa-

tions ciblées dans les écoles, Chaînes de Vie travaille donc, sur le ter-

rain, à créer le dialogue pour «

entraîner la population dans une spirale

positive

».

A chacun, ensuite, de réfléchir et de «

se considérer, ou non, comme un

maillon de cette chaîne de solidarité pour la Vie

».

Bouli Lanners sera, en fin

2016, avec Anne Dorval et Emma-

nuelle Seigner, à l’affiche du film

«Réparer les vivants », un long mé-

trage français de Katell Quillévéré.

Il s’agit de l’adaptation du roman

éponyme de Maylis de Kerangal,

publié en 2014.Bouli Lanners y

joue le rôle du Pr. Pierre Revol, le

chef du service réanimation. C’est

lui qui suit tout le processus depuis

la réception du corps, la déclaration

de décès, qui effectue la demande

de dons d’organes aux parents de

la victime… «

Le film suit toute la

chaîne, de la mort à la vie. Et j’en

ai pris plein la gueule

».Car, avant

le tournage, Bouli est parti en im-

mersion dans les services concer-

nés à l’hôpital Cochin et à la Salpe-

trière à Paris. «

On n’improvise pas

ce type de rôle. J’ai été, pendant ces

semaines, en direct avec les familles,

confronté aux cas réels, en symbiose

avec le personnel médical. J’ai assis-

té aux discussions avec les proches,

j’ai suivi les opérations, j’ai vu les

organes partir. J’ai vu la mort d’une

personne se transformer en vie pour

d’autres. Et c’est ce que Katel Quillé-

véré met en scène dans son film ».

Bouli Lanners a décidé d’aller plus

loin. « J’ai d’abord été faire les dé-

marches, à la mairie de quartier de

Chénée, pour m’enregistrer comme

donneur. Puis j’ai proposé au CHU

de Liège de participer activement à

une campagne de promotion de ce

don en offrant mon image

».

En pratique, en même temps que la

sortie du film, le CHU de Liège pro-

duira, avec la Ville de Liège et le ser-

vice santé de la Province, un clip de

promotion du don d’organes. Avec

Bouli comme vedette.

En donnant vos organes à votre décès, vous pouvez sauver jusqu’à 7 vies.

DON D’ORGANES

BOULI LANNERS SE MOBILISE