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Depuis
le 22 février, le CHUde Liège accueille, dans la galerie
commerciale du Sart-Tilman, une nouvelle pharmacie.
La para-pharmacie est devenue une pharmacie tout en conservant
son nom : «Live UP». Un investissement de 530. 000 €
I
nstallée à Eupen,
partenaire du CHU de
Liège depuis plus de
15 ans, la société Filter
Service est également le
distributeur exclusif pour la
Belgique de la gamme Steril-
lium, considéré comme LE
standard parmi les désinfec-
tants depuis… 1965 !
«
En Europe, Sterillium, Steril-
lium Gel, Sterillium MED et
Sterillium Virugard, pour ne ci-
ter que ceux-là, désinfectent des
mains environ 3 milliards de
fois par an !
», estime Georg Von
Shwartzenberg, administrateur.
«
On les retrouve principalement
en milieu hospitalier, en maison
de retraite et également en o"-
cines, sur demande. La consom-
mation du CHU de Liège est en
augmentation constante : rien
qu’en 2015, avec près de 6.000
litres de gel fourni, nous avons
enregistré une hausse de près de
15 % des commandes : c’est un ex-
cellent signe pour les patients !
»
La collaboration entre Filter Ser-
vice et le CHU ne s’arrête pas
là : de la biologie moléculaire à
la chromatographie, en passant
par les urgences ou l’Immuno-
logie, tous les départements qui
comptent un laboratoire ont, un
jour ou l’autre, eu recours à la so-
ciété eupennoise. «
Filter Service
compte aujourd’hui près de 5.000
clients, et je suis présent au CHU
au moins trois fois par semaine,
soit un peu plus que dans les
autres hôpitaux liégeois
», sourit
Fabrice Caufman, délégué com-
mercial. «
Car les laboratoires,
aujourd’hui, sont loin de ce que
les gens imaginent, et les micros-
copes sont presque devenus anec-
dotiques : on parle de capteurs,
de fermenteurs, de logiciels de
gestion des sondes, de pipettes
électroniques, de lecture digitale,
d’incubateurs, d’agitateurs ma-
gnétiques…
»
Licencié en biologie, ce délégué
pas comme les autres apprécie
«
d’être en mesure de répondre
aux multiples exigences d’une
clientèle elle-même très diversi-
(ée : outre les hôpitaux, nous tra-
vaillons avec les universités, les
laboratoires et l’industrie phar-
maceutique, alimentaire et pétro-
lière… Finalement, à presqu’un
demi-siècle d’existence, ce qu’il
faut retenir de notre nom, c’est
surtout « Service
» ! ».
F.S.
UNE PREMIÈRE
Une «vraie» pharmacie
dans la galerie du CHU
CAMPAGNE HYGIÈNE
Entre de bonnes mains… propres
FOURNISSEUR DU MOIS
FILTER SERVICE EUPEN
D
epuis 2005 et tous
les 2 ans, le SPF Santé
publique organise des
campagnes nationales
pour l’hygiène des mains.
«
L’hygiène des mains est essentielle
pour toutes les interventions, qu’il
s’agisse de placer un dispositif inva-
sif, de prendre en charge une plaie
chirurgicale, d’administrer une
injection ou de manipuler des mé-
dicaments
», con%rme le Dr Chris-
telle Meuris, médecin hygiéniste et
infectiologue. «
Au CHU, nous par-
ticipons évidemment à chaque cam-
pagne pour l’hygiène des mains. Et
nous martelons nos recommanda-
tions le reste du temps : on se lave
ou se désinfecte les mains avant et
après tout contact avec le patient.
»
DÉSINFECTION OU LAVAGE
DES MAINS ?
L’infection nosocomiale est une
infection clinique et/ou microbio-
logique contractée dans des établis-
sements de soins par tout patient
non infecté lors de son admission,
et se déclarant au moins 48 heures
après son hospitalisation (après 30
jours pour le traitement d’une plaie
et 1 an pour la pose d’une prothèse).
«
On sait que plus de 80% de ces in-
fections sont manu-portées
», pour-
suit le Dr Meuris. «
Au CHU, on a
donc placé des distributeurs de solu-
tions hydro-alcooliques dans toutes
les unités, de façon à pouvoir se dé-
sinfecter les mains avant d’entrer
dans une chambre et au moment
d’en sortir.
»
LE GEL MIEUX QUE LE SAVON
DE MARSEILLE ?
«
Il est, en tout cas, plus pratique à
utiliser, puisqu’il permet d’éviter
de se rendre à un point d’eau entre
deux visites ou deux manipula-
tions. Il évite également d’irriter
les mains par des lavages trop fré-
quents : les solutions hydro-alcoo-
liques contiennent des agents nour-
rissants et sont beaucoup moins
agressives pour la peau. En(n, il
est démontré que le nombre de mi-
crobes résiduels sur les mains est
signi(cativement plus bas après une
friction avec un produit de ce type
qu’après un lavage avec du savon.
»
Mais une bonne hygiène des mains
ne dépend pas uniquement du per-
sonnel soignant : les patients et visi-
teurs sont également acteurs de leur
protection ! «
En e*et, ils peuvent
eux aussi transmettre des agents
pathogènes à d’autres personnes
lors d’une visite à l’hôpital
», insiste
Christelle Meuris. Il est possible
de développer une infection par
un simple contact entre des mains
contaminées et la bouche
(p.ex.diarrhée), le nez
(p.ex.rhume) ou
les yeux
(p.ex.conjonctivite)…
F.S.
L’hygiène des mains, c’est essentiel, pour les patients aussi !
© D.R.