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ILS SE SOIGNENT

ÉRIR

«UNE VIE SAINE POUR

DES REINS SAINS »

Très sensibles à l’hygiène de vie, les reins peuvent être préservés

en observant quelques règles simples au quotidien :

• S’hydrater suffisamment

• Privilégier une alimentation saine, pas trop riche en

protéines animales ni phosphates. Préférer les fruits

et légumes aux plats tout préparés, chargés de sel,

conservateurs et autres additifs nocifs. Les excès de

graisse, de sel et de sucre sont les ennemis des reins !

• Limiter les anti-inflammatoires et antidouleurs sans

nécessité médicale, en particulier leur usage prolongé

• Pratiquer une activité physique régulière

• Arrêter de fumer (ou ne pas commencer)

SORTIR DU JOUG DE LA DIALYSE

GRÂCE AUX DONS DE REINS

En Belgique, 10 à 12 000 personnes souffrent d’une insuffisance

rénale terminale, et ne peuvent survivre que grâce à la dialyse,

un procédé de filtrage du sang intra-abdominal (dialyse péri-

tonéale) ou à l’aide d’un rein artificiel extérieur (hémodialyse).

«Mais le traitement est extrêmement pénible,

déplore le Pr J.-M.

Krzesinski.

Ces patients n’ont plus de qualité de vie, et une espé-

rance de vie très réduite…».

DU REIN

INSUFFISANCE RÉNALE :

LES SIGNAUX D’ALERTE

Quelques signes peuvent mettre la puce à l’oreille et faire suspec-

ter une insuffisance rénale. Si plusieurs d’entre eux sont réunis,

il s’agit de consulter sans hésiter : une simple prise de sang ou une

analyse d’urines suffira généralement à confirmer les premiers

soupçons, complétée par une échographie abdominale.

• La nycturie (se relever régulièrement

la nuit pour uriner)

• L’hypertension artérielle

• Des œdèmes

• Des crampes musculaires inexpliquées

• Une fatigue extrême

• Une anémie

• Une sensibilité aux infections

• Des démangeaisons et une peau très sèche

• Dans certains cas, des nausées, vomissements,

une perte d’appétit et un amaigrissement

Si l’insuffisance rénale est diagnostiquée suffisamment tôt, à

défaut de pouvoir soigner la maladie, il est encore possible d’en-

rayer sa progression. Calculez le risque de développer une insuf-

fisance rénale dans les prochaines années en fonction de votre

âge, de votre sexe, taille et poids, de vos antécédents médicaux…

sur

www.qkidney.org

(site en anglais).

LE CHU VOUS INTERROGE

Et vous, que savez-vous de vos reins ? Du 6 au 10 mars, chaque personne qui

vient en consultation recevra un questionnaire à remplir. Une table et des

crayons seront disponibles près de la salle d’attente des inscriptions. L’objectif

est de mesurer la connaissance des personnes à propos des reins. Un ques-

tionnaire tout simple auquel le participant recevra directement les réponses.

800 PERSONNES

EN BELGIQUE

ATTENDENT UN DONNEUR POUR UNE GREFFE DE

REIN. PRÈS D’UNE CENTAINE RIEN QU’À LIÈGE.

L’espoir ? Trouver un donneur pour bénéficier d’une transplantation de

rein. Mais actuellement en Belgique, le délai d’attente pour une greffe de

rein est de un an et demi à deux ans en moyenne. «

On ne devrait jamais

hésiter à faire don de ses organes si on venait à décéder. Il faut en parler

à sa famille ainsi libérée d’un doute en cas de situation irréversible sur le

plan vital, estime le Pr J.-M. Krzesinski.

Sortis du joug de la dialyse, les

gens revivent ! Même s’ils restent des malades et doivent rester surveillés, ils

récupèrent enfin une qualité et une espérance de vie…

». Autant le savoir, l’on

vit très bien avec un seul rein. Un proche ou un membre de la famille peut

ainsi se constituer donneur vivant : offrir son rein pour sauver la vie d’un

être cher et raccourcir la période d’attente en dialyse voire l’éviter.

Jen D.

Préservez vos reins en vous hydratant suffisamment.

D.R.