TOXICOLOGIE CLINIQUE et MEDICO-LEGALE

Chef de laboratoire

DEVILLE Marine (Clinique) DENOOZ Raphaël (Médico-légale)

Téléphone

04/323.88.16 ou 76.80

Fax

04/323.88.89

EMail

secretoxico@chuliege.be

Discipline

Biologie Clinique
> Toxicologie clinique, médico-légale, de l'environnement et en entreprise

Cyanures dans le sang Code ESSAI: CY
Test AccréditéNon accrédité
Réalisable en urgencenon
Pré-analytique
Type d'échantillonsSang
MatérielsTube HEPARINE SANS GEL (Na Hep) (bouchon vert) 5 mL
Conditions de collecte, traitement, conservation et transport

Transport entre 2 et 8°C.

Conservation entre 2 et 8 °C.

Volume minimal à prélever chez le patient500 µL
Analytique
Méthode et appareil

HPLC-Fluorimètre

Post-analytique
Intervalles de référence

Valeurs normales (non fumeur) : <  200 µg/L
Valeurs d'avertissement : 1000 µg/L

Unitésµg/L
Délais (sauf le week-end) 3 jours (max)
Fréquence de réalisation de l'analyse A la demande durant les heures ouvrables
Nomenclature INAMI
Code INAMI547116 - 547120
Règles INAMI

Pour plus d'informations (Détail, règles, etc.), cliquez sur le code INAMI. 

Intérêt scientifique
Intérêt médical et scientifique

Les cyanures proviennent de l'acide cyanhydrique ou de ses sels (NaCN, KCN, Ca(CN)2) ou des cyanures halogénés (CNCl CNBr). L'acide cyanhydrique est principalement utilisé pour la fabrication de produits chimiques (acrylonitrile, chlorure de cyanogène, agents chélatants, etc.). Il est également utilisé comme insecticide et rodenticide (en fumigation) et est présent dans la fumée de tabac (1 ‰ HCN). Les sels de cyanures sont également utilisés pour la fabrication de produits chimiques, ils sont utilisés aussi pour l'extraction de l'or et de l'argent, dans les bains d'hydrolyse, en galvanoplastie, comme pesticide (cyanure de calcium), etc.

Les sources d'intoxication peuvent être professionnelles (pesticides, industrie des matières plastiques... ), alimentaires (viandes contaminées, haricots exotiques, fruits à noyaux... ), thérapeutiques (eau de laurier-cerise dans certains sirops) et tabagique. Les voies de pénétration peuvent être pulmonaire, digestive, cutanée et oculaire.

Les manifestations cliniques observées sont la conséquence d'un effet anoxiant aigu.

Une intoxication suraiguë entraîne une mort rapide par arrêt respiratoire.

Une intoxication aiguë induit 4 phases : phase d'excitation (céphalées intenses, saveur amère et brûlure de la bouche et de la gorge, haleine à l'odeur d'amande amère, vertiges, nausées et vomissements, polypnée, cris), phase de dépression (dyspnée avec phases d'apnée, sujet stuporeux et angoissés), phase de convulsions (convulsions tonicocloniques et perte de connaissance) et phase de paralysie (coma profond, collapsus cardio-vasculaire, dyspnée sévère jusqu'à arrêt respiratoire).

Une intoxication chronique provoque : troubles généraux (céphalées, asthénie, vertiges, palpitations, perte de poids), digestifs (nausées, vomissements, gastralgies), sensoriels (altérations des qualités olfactives et gustatives), oculaires (conjonctivites) et endocriniens (goître).

Publications / références
Commentaire

Analyse réalisée dans le cadre de la Toxicologie clinique et de la Toxicologie médico-légale. 

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