TOXICOLOGIE CLINIQUE DE L’ENVIRONNEMENT ET EN ENTREPRISE

Chef de laboratoire

DEVILLE Marine (Clinique) PIRARD Catherine (Environnement) DUBOIS Nathalie (Entreprise)

Téléphone

04/323.76.82 ou 76.81

Fax

04/323.88.89

EMail

secretoxico@chuliege.be

Discipline

Biologie Clinique
> Toxicologie clinique, médico-légale, de l'environnement et en entreprise

Bismuth urinaire Code ESSAI: BIU
Test AccréditéISO 15189
Réalisable en urgencenon
Pré-analytique
Type d'échantillonsUrines > 24H, Urines, Urines > Non déterminé (Autre)
MatérielsPot urines (bouchon blanc) 10 mL
Conditions de collecte, traitement, conservation et transport

Transport entre 2 et 8°C. 

Conservation entre 2 et 8°C. 

Volume minimal à prélever chez le patient500 µL
Analytique
Méthode et appareil

ICP-MS

Post-analytique
Intervalles de référence

Population générale : <0.04 µg/g de créatinine
Population exposée : valeur non déterminée

Calcul de résultat

Les résultats obtenus sont ramenés à des µg par g de créatinine dans l'urine et par 24h afin d'uniformiser les résultats et de permettre la comparaison avec les valeurs de référence. 

Unitésµg/L
Délais (sauf le week-end) 7 jours (max)
Fréquence de réalisation de l'analyse 1 fois par semaine
Nomenclature INAMI
Code INAMI547551 - 547562
Règles INAMI

Pour plus d'informations (Détail, régles, etc.), cliquez sur le code INAMI.

Pour la Toxicologie de l'environnement, veuillez contacter le laboratoire.

Toxicologie en entreprise : 17 €.

Intérêt scientifique
Intérêt médical et scientifique

Le bismuth est principalement employé dans l'industrie du médicament, la fabrication d'alliages, de fusibles ou de matières plastiques. 

Il se fixe sur les groupements sulfhydriles, inhibant de nombreux systèmes enzymatiques et possède une action cytotoxique. 

Cependant, la plupart des sels de bismuth sont insolubles et très faiblement absorbés dans le tube digestif. 

La toxicité aiguë per os est très faible, seule une ingestion massive appelle un traitement (évacuation gastrique). La toxicité chronique (encéphalopathie) décrite en France et en Australie dans les années 70 était associée à des traitements au long cours par des sels de bismuth qui s'accompagnaient d'une bismuthémie supérieure à 100 µg/L. Les spécialités concernées ont été retirées du marché. 

Commentaire

Analyse réalisée dans le cadre de la Toxicologie clinique, la Toxicologie de l'environnement et la Toxicologie en entreprise. 

Sortie Excel Sortie Excel