BIOCHIMIE SPECIALISEE - PROTEINES - ELECTROPHORESE

Chef de laboratoire

Ph Biol. Laurence LUTTERI

Téléphone

04/323.76.75

Fax

04/323.88.23

EMail

laurence.lutteri@chuliege.be

Discipline

Biologie Clinique
> Chimie Clinique
> Biochimie spécialisée-Protéines-Electrophorèse

Immunoglobulines D Code ESSAI: IGD
Test AccréditéNon accrédité
Réalisable en urgencenon
Pré-analytique
Type d'échantillonsSang
MatérielsTube SEC AVEC GEL (bouchon orange) 3,5 mL
Conditions de collecte, traitement, conservation et transport

Laisser coaguler et le plus rapidement possible séparer le sérum par centrifugation afin d’éviter toute hémolyse.

Transport entre 2 et 8°C. 

Conservation testée par le labo sur une période de 7 jours : entre 2 et 8°C.

Délai d'ajout : 6 jours.

Volume minimal à prélever chez le patient500 µL
Analytique
Méthode et appareil

Méthode turbidimétrique réalisé sur OPTILITE (The Binding Site)

Post-analytique
Intervalles de référence

<132.1 mg/L

Unitésmg/L
Délais (sauf le week-end) 15 jours (max)
Fréquence de réalisation de l'analyse 2 fois par mois
Nomenclature INAMI
Code INAMIPseudocode : 983016
Intérêt scientifique
Intérêt médical et scientifique

L’IgD, avec un poids moléculaire de 185kD (réf. 1), est une des cinq classes d’immunoglobulines humaines. Elle est présente à la surface de la plupart des lymphocytes B circulants, indiquant qu’une nouvelle cellule B est prête à recevoir un antigène. L’IgD est perdue lors de la stimulation antigénique, par conséquent cette immunoglobuline est peu représentée dans les cellules mémoires. L’IgD est une protéine significative du point de vue fonctionnel mais son rôle précis est encore inconnu, bien qu’il semble qu’elle soit principalement un récepteur d’antigène à la surface des cellules (déclenchant la différentiation des lymphocytes) et un ligand pour les récepteurs des IgD sur les cellules T Helper immuno-régulatrices. Elle est très sensible à la protéolyse (réf. 4). Les IgD représentent moins de 1% (réf. 1) des immunoglobulines totales du plasma – les concentrations sériques sont influencées par l’âge et l’hérédité. Des concentrations sériques d’IgD très élevées sont retrouvées chez des patients atteints de myélome IgD. Des taux élevés en IgD sont également rencontrés dans des syndromes d’Hyper-immunoglobulinémie D (HIDS), une maladie récessive autosomale caractérisée par des attaques fébriles récurrentes accompagnées de manifestations abdominales, articulaires et dermatologiques (réfs 2,3 et 4).

Publications / références

1. Roitt, I (1991). Essential Immunology (seventh edition). Blackwell scientific publications.
2. Vladutiu. A. O. (2000). Immunoglobulin D: Properties, Measurement, and Clinical Relevance. CDLI Vol. 7, No. 2 131-140.
3. Klasen. I. S. et al (2001). Hyper-Immunoglobulin A in the hyperimmunoglobulinemia D syndrome. CDLI vol. 8. 58-61.
4. Keren. D. F. (2003). Protein Electrophoresis in Clinical Diagnosis. Arnold Publishers. ISBN 0340 812133.
5. Use of Anticoagulants in Diagnostic Laboratory Investigations WHO/DIL/LAB/99.1 Rev.2 2002.
6. CLSI GP44-A4, Vol. 30 No. 10, 5.5.1.1.1, May 2010, “Procedures for the Handling and Processing of Blood Specimens for Common Laboratory Tests; Approved Guideline”.
7. Young D (2000). Effects of Drugs on Clinical Laboratory Tests, 5th ed. AACC Press.
8. Guide des Analyses Spécialisées : p 599-600.

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