La prolactine est une hormone synthétisée dans l’antéhypophyse. Sa sécrétion se fait de façon pulsatile. La prolactine est formée de 198 acides aminés. Son poids moléculaire est d’env. 22 à 23 kD.
La prolactine est présente dans le sérum sous trois formes différentes : la forme monomère (« little »), biologiquement active (env. 80%), la forme dimère (« big ») biologiquement inactive (5 à 20%) et la forme tétramère (« big-big ») faiblement active (0,5 à 5%).
L’organe cible de la prolactine est la glande mammaire dont elle influence la nature et le développement. Des concentrations élevées en prolactine ont un effet inhibiteur sur la genèse stéroïdienne des ovaires, la production de gonadotrophine hypophysaire et sa sécrétion.
Influencé, pendant la grossesse, par l’augmentation de la production d’estrogènes et de progestérone, le taux de prolactine augmente et induit, par son effet stimulant sur les glandes mammaires, la lactation post partum. L’hyperprolactinémie (chez l’homme et la femme) est la cause principale de l’hypofertilité. Le dosage de la prolactine s’utilise dans le diagnostic de l’anovulation, de l’aménorrhée-galactorrhée, de la gynécomastie et de l’azoospermie.
Il est également utile dans les cas de présomption de cancer du sein ou de tumeur hypophysaire.