Endocrinologie- Marqueurs Tumoraux- Fertilité- Anémie- Métabolisme Phosphocalcique- Explorations Fonctionnelles Rénales- Marqueurs Osseux et Cartilage

Chef de laboratoire

Ph Biol. Aurélie LADANG

Téléphone

04/323.88.17

Fax

04/323.76.91

EMail

aladang@chuliege.be

Discipline

Biologie Clinique
> Chimie Clinique
> Endocrinologie- Marqueurs Tumoraux- Fertilité- Anémie- Métabolisme Phosphocalcique- Explorations Fonctionnelles Rénales- Marqueurs Osseux et Cartilage

Neuron specific enolase Code ESSAI: NSE
Test AccréditéISO 15189
Réalisable en urgencenon
Formulaire de demandeMQ.A11.21 - Chimie Clinique, Hématologie, Toxicologie, Microbiologie Clinique
Pré-analytique
Type d'échantillonsSang > Sérum
MatérielsTube SEC AVEC GEL (bouchon orange) 5 mL
Conditions de collecte, traitement, conservation et transport

Information :

Transport : Congelé.

Conservation - Délai d'ajout :

  • Frigo (2-8°C) - 24 heures.
  • Congélateur (-20°C) - 3 semaines.
Volume minimal à prélever chez le patient400 µL
Analytique
Méthode et appareil

Immunodosages sur Liaison XL

Post-analytique
Intervalles de référence

< 18.3

Unitésµg/L
Délais (sauf le week-end) 1 jour (max)
Fréquence de réalisation de l'analyse 1 fois par jour (5 jours sur 7)
Nomenclature INAMI
Code INAMI548450
Règles INAMI

Pour plus d'informations (Détail, règles, etc.), cliquez sur le code INAMI.

Intérêt scientifique
Intérêt médical et scientifique

La neuron spécifique énolase est une enzyme glycolytique d’un poids moléculaire voisin de 80 kDa et existe sous plusieurs isoformes dimériques composées de trois sous-unités immunologiques distinctes : α, β et γ.

La sous-unité α se trouve chez les mammifères dans de nombreux types de tissus, la sous-unité β est essentiellement présente dans le coeur et la musculature striée. Les isomères αγ et γγ, regroupés sous le nom d’énolase neurospécifique (NSE) ou de γ-énolase, sont surtout présents en haute concentration dans les neurones et les cellules neuroendocrines ainsi que dans les tumeurs d’origine neuroendocrinienne.

Cancer bronchique : la NSE est décrite comme le marqueur de choix pour la surveillance évolutive du cancer à petites cellules. Dans 60 à 81% des cancers bronchiques à petites cellules, les concentrations en NSE sont augmentées. Si les taux de NSE ne permettent pas de localiser le site initial des métastases ou les tumeurs cérébrales, ils sont en bonne corrélation avec le stade clinique, c’est-à-dire le degré d’extension de la maladie.

En réponse à la chimiothérapie, on observe une augmentation temporaire du taux de NSE 24 à 72 heures après le premier cycle thérapeutique résultant de la lyse des cellules tumorales. Suit alors une décroissance rapide du taux sérique préthérapeutique au cours de la première semaine du traitement ou à la fin du premier cycle thérapeutique.

Inversément, chez les patients non répondeurs, les concentrations augmentent progressivement ou se situent en dehors du domaine de référence. 80 à 96% des patients en rémission présentent des taux de NSE normaux. Une ascension du marqueur peut anticiper la rechute de 1 à 4 mois. Sa progression est souvent exponentielle, avec un temps de duplication de 10 à 94 jours et est corrélée avec la durée de survie du patient. Le dosage de la NSE, est le seul facteur de pronostic et marqueur de l’activité des cancers bronchiques à petites cellules, et est une aide utile dans le traitement et le suivi évolutif de la maladie.

Sensibilité diagnostique : 93%, valeur prédictive positive : 92%.

Neuroblastome : 62% des enfants atteints de Neuroblastome présentent des taux sériques de NSE supérieurs à 30 ng/ml. Les valeurs médianes augmentent en fonction du stade de la maladie. Il existe une bonne corrélation entre l’élévation et la fréquence de taux pathologiques et le stadede la maladie. Inversément, une normalisation des concentrations est en corrélation avec une rémission complète et la survie du patient.

APUDome : dans 34% des cas, les concentrations en NSE dans le sérum sont élevées (> 12,5 ng/ml).

Séminome : 68 à 73% des patients présentent une augmentation nette des taux de NSE en bonne corrélation avec l’évolution clinique.

Autres tumeurs : dans les tumeurs malignes non pulmonaires, les concentrations en NSE sont supérieures à 25 ng/ml dans 22% des cas (indépendamment du stade de la maladie). Les tumeurs cérébrales (gliome, méningiome, neurofibrome, neurinome) s’accompagnent rarement de concentrations élevées. Dans le liquide céphalo-rachidien, les concentrations en NSE peuvent être élevées lors de tumeur cérébrale primitive ou de métastases cérébrales, de mélanome malin ou de phéochromocytome. Une élévation des concentrations en NSE a été décrite dans respectivement 14 et 46% des néphrocarcinomes limités ou étendus, et représente un facteur de pronostic indépendant en bonne corrélation avec le stade de la maladie. Maladies bénignes : des taux sériques de NSE peuvent être élevés (> 12 ng/ml) chez des patients atteints d’affections pulmonaires ou cérébrales bénignes.

Des taux élevés ont été observés dans le LCR, principalement lors de méningite cérébro-vasculaire, encéphalomyélite disséminée, dégénération spino-cérébelleuse, ischémie cérébrale, accident vasculaire cérébral, hématomes intracérébraux, épanchement sous-dural, blessure crânienne, inflammations cérébrales, épilepsie, Schizophrénie, maladie de Creutzfeld-Jakob.

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