Corelab - Chimie/Hormonologie automatisée et Analyses délocalisées

Chef de laboratoire

Ph Biol. Romy GADISSEUR (Tél. 04/323.76.71)

Téléphone

04/323.76.68 ou 76.69

Fax

04/323.76.72

EMail

romy.gadisseur@chuliege.be

Discipline

Biologie Clinique
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C-Peptide Code ESSAI: CPT
Test AccréditéISO 15189
Réalisable en urgencenon
Pré-analytique
Type d'échantillonsSang
MatérielsTube SEC AVEC GEL (bouchon orange) 10 mL
Conditions de collecte, traitement, conservation et transport

Autre matériel possible : Tube HEPARINE AVEC GEL (bouchon vert clair) 5 mL.

Conservation : Frigo (2-8°C) ; >24H : centrifuger, décanter et congeler. 

Volume minimal à prélever chez le patient40 µL
Délai maximum du préanalytique 8 h
Analytique
Méthode et appareil

CMIA avec kit de réactifs Abbott sur ALINITY I

Post-analytique
Intervalles de référence

0.26 - 1.73

Unitésnmol/L
Délais (sauf le week-end) 1 jour (max)
Fréquence de réalisation de l'analyse 24 heures sur 24
Nomenclature INAMI
Code INAMI559134
Règles INAMI

Pour plus d'informations (Détail, règles, etc.), cliquez sur le code INAMI. 

Intérêt scientifique
Intérêt médical et scientifique

Le peptide C est un polypeptide de connexion (C) constitué d’une chaîne unique de 31 acides aminés (positions 33-63). Sa masse moléculaire est d’env. 3021 Da.

Au cours de la biosynthèse de l’insuline, le peptide C, généré lors du clivage protéolytique de son précurseur, la pro insuline, est co-sécrété avec l’insuline et stocké dans les granules de sécrétion de l’appareil de Golgi des cellules β pancréatiques. La proinsuline résulte elle-même du clivage de la pré-proinsuline.

Le peptide C joue un rôle important dans la connexion structurelle des chaînes A et B de l’insuline et la formation de deux ponts disulfure dans la molécule proinsuline. L’insuline et le peptide C sont secrétés en quantité équimolaire et libérés dans le sang de la veine porte. En raison de sa très faible extraction hépatique, la demi-vie du peptide C est plus longue (env. 35 min.) que celle de l’insuline (qui est éliminée pour 50% par le foie). Les concentrations de peptide C sont 5 à 10 fois plus élevées, persistent dans les veines périphériques et sont moins sujettes aux variations que les concentrations d’insuline. Le peptide C n’est pas métabolisé par le foie mais filtré dans le rein puis dégradé. Une fraction est excrétée sous forme inchangée dans l’urine. La concentration de peptide C dans l’urine est env. 20 à 50 fois plus élevée que dans le sérum.

Les concentrations de peptide C sont, de ce fait, élevées en cas d’affection rénale. Le peptide C a été longtemps considéré comme biologiquement inactif. Cependant, des études récentes ont montré qu’il peut avoir des effets physiologiques et moléculaires, ce qui lui confèrerait donc bien une activité biologique. Il semble qu’un traitement de substitution du peptide C, en co-administration avec l’insuline, pourrait empêcher le développement ou retarder la progression des complications à long terme chez les diabétiques de type 1.

La détermination du peptide C, de l’insuline et de la glycémie sont une aide au diagnostic différentiel de l’hypoglycémie (hypoglycémie factice ou hypoglycémie due à un hyperinsulinisme) et permettent la surveillance et le traitement appropriés des patients. Pour quantifier la sécrétion endogène d’insuline, on mesure le peptide C basal sur des patients à jeun et après des tests de stimulation et de suppression.

En raison de la forte prévalence des anticorps anti-insuline endogène, les concentrations de peptide C reflètent mieux la sécrétion d’insuline pancréatique chez les patients insulino-traités que l’insuline elle-même. La détermination du peptide C peut donc être une aide pour l’évaluation d’une fonction résiduelle des cellules β pancréatiques au stade précoce du diabète sucré de type 1, et pour le diagnostic différentiel entre diabète auto-immun latent de l’adulte (Latent Autoimmune Diabetes in Adults, LADA) et diabète de type 2. Le dosage du peptide C est également utilisé pour évaluer le succès d’une greffe et pour la surveillance de patients après pancréatectomie.

Si la détermination du peptide C n’est pas nécessaire pour le suivi de routine du diabète, elle constitue un outil intéressant pour la prise de décisions thérapeutiques individuelles qui sont essentielles pour un contrôle optimal à long terme du métabolisme.

Une augmentation des taux de peptide C peut être due à une activité accrue des cellules β souvent observée lors d’hyperinsulinisme, d’insuffisance rénale et d’obésité. Une corrélation entre l’augmentation des taux de peptide C et l’hyperlipoprotéinémie ou l’hypertension a été observée. Une diminution des taux de peptide C est observée dans les cas suivants : jeûne prolongé, hyperglycémie factice, hyperinsulinisme , maladie d’Addison et après pancréatectomie radicale.

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