Nomenclature INAMI |
Code INAMI | 546114 |
Règles INAMI |
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Intérêt scientifique |
Intérêt médical et scientifique
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Comme la FSH (hormone folliculostimulante), la LH (hormone lutéinisante) appartient à la famille des gonadotrophines. Ces deux hormones agissent conjointement sur les fonctions gonadiques (Ovaires et testicules) et sur la croissance. Comme la FSH, la TSH et l’hCG, la LH est une glycoprotéine constituée de deux sous-unités (les chaînes α et β).
Cette hormone protéique, constituée de 121 acides aminés2 et de trois chaînes glucidiques, a un poids moléculaire d’environ 29 500 daltons. Chez la femme, les gonadotrophines agissent au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire et des ovaires sur la régulation et le contrôle du cycle menstruel. La LH et la FSH sont relarguées des cellules gonadotropes de l’antéhypophyse de façon pulsatile et atteignent les ovaires par le sang. Dans les ovaires, les gonadotrophines stimulent la croissance et la maturation des follicules ainsi que la synthèse des œstrogènes et de la progestérone. Le taux de LH atteint un pic au milieu du cycle et induit l’ovulation et la formation du corps jaune, dont le principal produit de sécrétion est la progestérone. La LH stimule la production de testostérone dans les cellules de Leydig. La détermination de la LH est utilisée pour déterminer les causes de dysfonctionnements de l’axe hypothalamo-hypophysaire-gonades.
Le dosage associé de la LH et de la FSH est indiqué dans les cas suivants : maladies congénitales à aberrations chromosomiques (syndrome de Turner, par ex.), ovaires polykystique, aménorrhées, suivi des ménopauses et présomption de déficience des cellules de Leydig.
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