Le CA 125 appartient à la famille des marqueurs tumoraux de type hybridome.
L’antigène a été défini à partir de l’anticorps monoclonal (MAb) OC 125. Le déterminant antigénique CA 125 se trouve sur une glycoprotéine de poids moléculaire élevé (200 à 1000 KD), isolée à partir de bouillons de culture ou de sérums. Le déterminant antigénique CA 125 présente la structure d’une protéine, mais avec des chaînes latérales de glucides associées. L’anticorps monoclonal OC 125 a été obtenu à partir des lymphocytes d’une souris immunisée avec des cellules d’un adénocarcinome de l’ovaire (OVCA 433 = Ovarian Carcinoma Cell Line).
Le CA 125 est présent en grande quantité dans les tumeurs épithéliales non mucineuses de l’ovaire et est mis en évidence dans le sérum. Le CA 125 n’apparaît pas sur l’épithélium de surface de l’ovaire sain (adulte ou foetal). Les cancers ovariens représentent env. 20% de l’ensemble des tumeurs gynécologiques. Le CA 125 a été observé dans l’amnios ainsi que dans l’épithélium cœlomique, tous deux tissus d’origine fœtale. Dans les tissus de l’adulte, on a trouvé du CA 125 dans l’épithélium de la trompe, dans l’endomètre et dans le canal cervical utérin. Des taux élevés ont été parfois trouvés lors de pathologies gynécologiques bénignes telles que les kystes ovariens, les métaplasies ovariennes, les endométrioses, les fibromes ou les inflammations du col utérin.
Le taux de CA 125 peut être légèrement élevé en début de grossesse mais également lors d’hépatite ou de pancréatite aiguë ou chronique, d’affections gastro-intestinales bénignes, d’insuffisance rénale, de maladie auto-immune, etc. Une nette augmentation du taux de CA 125 a été observée lors de maladies bénignes du foie telles que la cirrhose ou l’hépatite.