Des concentrations accrues en PIIINP sont présentes dans un certain nombre de conditions où l'on observe une accumulation et/ou une dégradation du tissu connectif comme par exemple dans le cas de pathologies générant une fibroprolifération, des maladies hématologiques, endocrinologiques et malignes.
Les modifications des PIIINP ne sont pas spécifiques à une pathologie mais sont caractéristiques de l'implication du collagène de type III et de l'altération de son métabolisme.
Chez les enfants présentant un retard de croissance, la réponse au traitement par hormones de croissance s'observe dans l'augmentation précoce des PIIINP sériques, ce qui permet d'identifier les patients répondant au traitement.
La fibrose hépatique et les cirrhoses de diverses étiologies provoquent une augmentation des concentrations sériques. Les PIIINP permettent de surveiller, par voie non invasive, les cas de psoriasis traités par méthotrexate, diminuant ainsi le recours aux biopsies du foie. Chez les patients souffrant d'hépatite C chronique avec fibrose avancée, les PIIINP constituent un outil utile de suivi des variations de la fibrose pendant et après le traitement antiviral et peuvent fournir des informations pronostiques chez ces patients.
En cas, de fibrose pulmonaire, comme la fibrose pulmonaire idiopathique ou la sarcoïdose pulmonaire, même si les taux sériques de PIIINP peuvent être normaux, une concentration élévée peut être rencontrée dans le liquide broncho-alvéolaire.
Le PIIINP sérique augmente dans le cas de syndrome myéloprolifératif, surtout au cours des phases actives de la myélofibrose. En cas de polyglobulie essentielle, une valeur élevée de PIIINP peut prédire une transformation en métaplasie myéloïde.
Sortie Excel
