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MAGAZINE DE
l’ONCOlOGIE
DU CHU DE LIEGE
n° 06
avril 2013
Edité par le Centre d’oncologie clinique du CHU de Liège
Editeur responsable :
M. Julien Compère, administrateur délégué du CHU de Liège,
avenue de l’Hôpital, 13, B35- 4000 Liège
Directeur de la rédaction :
Pr. arthur Bodson, vice-président
du Conseil d'administration du CHU de Liège
Rédaction et réalisation :
anne Pironet , service communication
Graphisme :
PYm
Photos :
michel mathys (CHU de Liège)
Internet :
1
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chuliege
chuliege
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Oncologie
digestive :
Oncologie
digestive :
Oncologie
les traitements de pointe
les traitements de pointe
et les enjeux du dépistage
Edité par le Centre d’oncologie clinique du CHU de Liège
Dom. Universitaire du Sart Tilman, Bât. B35, B-4000 Liège • n° d’agréation : P912851 • Bureau de dépôt : Liège X
n°06
avril 2013
Morceaux choisis en oncologie digestive
Morceaux choisis en oncologie digestive
L’importance épidémiologique des cancers de la sphère digestive, notamment du colon
L’importance épidémiologique des cancers de la sphère digestive, notamment du colon
L’importance épidémiologique des cancers de la sphère digestive, notamment du colon
et du rectum, n’échappe à personne. il était impossible dans un seul numéro de ce magazine
et du rectum, n’échappe à personne. il était impossible dans un seul numéro de ce magazine
et du rectum, n’échappe à personne. il était impossible dans un seul numéro de ce magazine
d’aborder le traitement de toutes les pathologies concernées. C’est donc délibérément qu’ont
d’aborder le traitement de toutes les pathologies concernées. C’est donc délibérément qu’ont
d’aborder le traitement de toutes les pathologies concernées. C’est donc délibérément qu’ont
été omis le cancer de l’estomac, du pancréas, l’hépatocarcinome ainsi que le traitement adju-
été omis le cancer de l’estomac, du pancréas, l’hépatocarcinome ainsi que le traitement adju-
été omis le cancer de l’estomac, du pancréas, l’hépatocarcinome ainsi que le traitement adju-
été omis le cancer de l’estomac, du pancréas, l’hépatocarcinome ainsi que le traitement adju-
vant du cancer colique. nos collègues gastroentérologues ont sagement préféré se limiter à trois
vant du cancer colique. nos collègues gastroentérologues ont sagement préféré se limiter à trois
vant du cancer colique. nos collègues gastroentérologues ont sagement préféré se limiter à trois
vant du cancer colique. nos collègues gastroentérologues ont sagement préféré se limiter à trois
exemples emblématiques de l’interdisciplinarité, en l’occurrence le cancer colique métastatique,
exemples emblématiques de l’interdisciplinarité, en l’occurrence le cancer colique métastatique,
le cancer de l’œsophage localement avancé et le cancer du rectum.
Dans la plupart des cas, la chirurgie reste la pierre angulaire du traitement. Clairement, l’ex-
pertise du chirurgien conditionne le pronostic à long terme. D’un autre côté, l’évolution tech-
nologique de la radiothérapie, grâce à un meilleur ciblage, permet à la fois d’augmenter son
effcacité et de diminuer les effets secondaires. On ne peut sous-estimer l’impact croissant des
traitements systémiques. Les plus anciens d’entre nous se souviennent d’une époque heureuse-
ment révolue où la seule molécule disponible pour le cancer colorectal était le 5-Fluoro-Uracile,
dont l’effet sur la survie en situation métastatique était quasi homéopathique. Sa modulation
par l’acide folinique apportait un gain de survie d’environ un mois. Puis sont apparus le CPT11
(irinotecan) et l’Oxaliplatine, ensuite les traitements ciblés. On mesure maintenant les progrès
considérables qui ont été engrangés.
Dans la prise en charge des cancers digestifs, l’endoscopie apporte également son lot de contri-
butions pour le diagnostic précoce et le bilan des cancers œsophagiens, ano-rectaux et pancréa-
tiques, mais aussi pour la résection de cancers superfciels et le traitement palliatif des cancers
bilio-pancréatiques.
enfn, nous nous réjouissons de la participation d’un confrère généraliste.
De toute évidence, le médecin de famille joue un rôle essentiel dans le dépis-
tage et le diagnostic, ainsi que dans le suivi du patient traité. Dans un numéro
ultérieur, nous réserverons quelques pages aux traitements supportifs et aux
parcours de soins, si importants dans les pathologies digestives.
nous remercions vivement tous ceux qui ont bien voulu participer à ce nouveau
numéro et qui s’efforcent d’apporter au jour le jour la meilleure prise en charge
des malades.
2
Les concertations
oncologiques multidisciplinaires
4
Entretiens
7
Traitements de pointe
18
Endoscopie digestive
20
Dépistage
23
Actualités
Pr. Georges Fillet,
Chef de projet Centre intégré d’oncologie