ous ensemble contre le cancer
u cœur de l’infrastructure
Une première traversée
Outil unique pour traiter les cancers
L’architecte du CHU de Liège
Le patient choyé dans un «OASIS»
n homme sur trois et une femme sur quatre présentent un
ancer avant l’âge de 75 ans. Le nombre de patients cancéreux
ugmente et les chances de survie progressent. Le cancer
volue vers une maladie chronique qui nécessite un suivi au long
ours. Avec l’Institut de Cancérologie, le CHU de Liège apporte
ne réponse globale à un vrai problème de santé publique.
’est un investissement de 80 millions d’
e
totalement financé sur
onds propres sans aucune intervention ni garantie publiques.
t 40 millions d’
e
seront investis en matériel.
a lutte contre le cancer est, pour le patient, une véritable
raversée du désert. L’Institut de cancérologie de Liège sera, pour
e patient, une oasis.
œur du service de Radiothérapie, le bunker accueille un
ccélérateur de particules.
fin de contenir le rayonnement des séances de
raitement, les bétons armés sont dimensionnés selon leur
nvironnement : pour les murs et le sol, un béton lourd
baryté » de 1.00 m à 1.90 m d’épaisseur et, pour le toit, 1.60 m
e béton armé normal.
n réalité, nous tirons parti du poids de ces bunkers pour
quilibrer le porte-à-faux de 7.00 m des bureaux au-dessus des
laces de parkings au pied du bâtiment. Les bunkers font donc
artie des « fondations » de tout le bâtiment.
our les 4 bunkers et leur chicane : 2560 m³ et 7.630 tonnes
e béton armé ont été nécessaires, soit 500 camions de béton !
Depuis mai 2014, le chantier de l’Institut de Cancérologie suit
son cours. En mai 2016, il a été relié par une passerelle au
« vaisseau amiral » : la voie d’accès à l’Institut passe en effet
par la grande verrière. C’est un moment important dans l’histoire
du CHU de Liège qui trouve ainsi sa « cinquième tour ». Et un
moment symbolique aussi : l’Institut de Cancérologie fait partie
intégrante du CHU !
Constructeur à l’imaginaire fécond, urbaniste, enseignant et
collectionneur d’art, Charles Vandenhove est surtout connu du
grand public comme « l’architecte du CHU ».
Chargé par l’ULg d’ériger un complexe moderne, abritant tous
les services nécessaires à une médecine de pointe ainsi que
des unités de recherche et d’enseignement, il conçoit un hôpital
composé de 5 tours indépendantes, articulées en étoile autour
d’une Grande verrière, classée comme monument depuis 1994.
La « petite verrière », orientée plein Sud, accueille chaque année
des expositions.
L’architecte soigne l’organisation de l’espace en veillant aux
déplacements ainsi qu’à la luminosité et humanise l’hôpital,
notamment en introduisant l’art en son sein. Ainsi, le CHU abrite
les interventions de 14 artistes renommés internationalement.
Au travers de la grande verrière de la nouvelle passerelle qui
sera tout aussi lumineuse, puis le long du jardin nord, c’est
vers cet accueil que convergeront nos patients au centre du
nouveau bâtiment. C’est ici qu’ils seront inscrits puis pris en
charge par leur infirmière de liaison et accompagnés vers les
différents niveaux de l’Institut de Cancerologie : ce niveau 0
pour les polycliniques, le niveau -1 pour l’hôpital de jour et le
niveau -3 pour l’imagerie médicale, la médecine nucléaire et la
radiothérapie.
A ce niveau 0, en plus des postes d’accueil, d’inscription, de
rendez-vous sont aussi prévues des salles d’attente de plus ou
moins longue durée, toujours ouvertes vers les façades vitrées
et des zones d’appaisement. C’est aussi au niveau zero que se
trouvera OASIS, le centre de bien-être.
L’Institut de Cancerologie
1
Les bunkers de radiothérapie
4
La Passerelle
2
Le CyberKnife
®
Charles Vandenhove
5
Accueil
3
Longueur : 55 m
Largeur : 3 m
Hauteur : 8 m
Poids : 300 tonnes
Coût : 600.000
e
Les neuf arrêts de la visite
6
Le Cyberknife
®
est un système de radiochirurgie robotisé,
non-invasif, totalement innovant permettant le traitement des
tumeurs malignes avec une extrême précision, ainsi que les
tumeurs non malignes cérébrales.
L’utilisation des techniques de guidage par imagerie médicale
continue et de la robotique assistée par ordinateur permet au
système de détecter, de suivre et de corriger automatiquement,
et en temps réel (near real time), les déplacements de la tumeur
et les mouvements du patient tout au long du traitement. Le
système peut ainsi administrer de fortes doses de radiation avec
une extrême précision, ce qui minimise les dommages causés
aux tissus sains environnants.
Le CyberKnife
®
du CHU de Liège est unique en Belgique.
Un investissement de 5,5 millions
e
Fondation hospitalo-universitaire à Liège
a sécurisation du patient en bout de ligne
Les convergences engendrent des économies !
La Fondation Léon Fredericq est née en 1987, sous l’impulsion
d’universitaires liégeois conscients des enjeux de la recherche
médicale et de la carence des moyens qui lui sont consacrés. Elle
porte le nom d’un célèbre physiologiste liégeois qui a donné à
l’intelligence et à la créativité des jeunes chercheurs les moyens
de servir la connaissance et le progrès humain.
La Fondation, aujourd’hui d’utilité publique, composée par le
CHU, l’ULg, Le FLF asbl et le Centre Anti-Cancéreux (CAC) a
élargi son champ d’action et s’intéresse à tous les domaines
de la médecine, depuis la recherche dans ses aspects les plus
fondamentaux jusqu’à ses implications dans la vie sociale, la
qualité des soins, l’amélioration permanente de l’infrastructure et
l’optimalisation de la satisfaction du patient.
Tous ensemble contre le cancer !
Vous pouvez aider la Fondation Léon Fredericq, en effectuant
un virement au BE 16 2400 7780 1074 (déductibilité fiscale à
partir de 40
E
).
La nouvelle unité est le résultat de la collaboration de deux
frères, les professeurs Edouard Louis (gastrologie) et Renaud
Louis (pneumologie).
Cette unité reçoit les patients en ambulatoire (consultations et
actes techniques) ou en hospitalisation. Elle réunit neuf salles
techniques et deux blocs opératoires, trois salles d’attente selon
les parcours de soins, une salle de réveil et un circuit propre
de stérilisation du matériel. Cette intégration permet dès lors
également une traçabilité complète et informatisée du matériel
utilisé chez chaque patient qui est reçu en consultation dans
le service, y réalise son examen, y bénéficie, si nécessaire,
d’une intervention dans la foulée et s’y réveille. Elle est la moins
invasive possible au bénéfice du patient.
L’investissement est de sept millions d’
e
. L’unité, une première
en Belgique, a été inaugurée par Charles Michel, Premier
ministre, Maggie De Block, Ministre fédérale de la Santé
publique et Daniel Bacquelaine, Ministre fédéral des Pensions.
La Fondation Léon Fredericq
9
Les robots de pharmacie
Unité d’endoscopies
7
8
u CHU de Liège, depuis 2015, ce sont deux robots qui se
hargent de la distribution quotidienne des médicaments
rescrits. Ils sont appelés « Joseph et Antoine », en Wallon
Djif et Tô », « Je fais tout ». Leur nom officiel est « Ville de
iège », en hommage au bateau-pharmacie de l’Armée belge
endant la guerre 14-18.
ans tous les hôpitaux où les pharmaciens préparent, trient
t empaquettent manuellement les médicaments, persiste un
aux d’incidents de 5 %. Le robot de pharmacie fait chuter ce
aux à moins d’1 %. Chaque médicament, emballé à l’unité, est
arqué d’un code-barre indiquant la date, la molécule et le nom
u patient. La découpe automatique des blisters par une lame
ltrasonique est une première mondiale.
n investissement de 2,6 millions d’
e
, subsidié à 20 % par la
édération Wallonie-Bruxelles. Il a été inauguré en 2015 par le
ice-président du Gouvernement wallon, Jean-Claude Marcourt
t le député-bourgmestre de Liège, Willy Demeyer.