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WINSTON

CHURCHILL

AU THÉÂTRE

DE LIÈGE POUR

L’INSTITUT DE

CANCEROLOGIE

DU CHU

Le vendredi 27 mai, au Théâtre

de Liège, le CHU de Liège et le

Rotary Club Liège Nord-Est pro-

posent un spectacle « one-man-

show » de Stephane Stubbé. Le

comédien belge y fait renaître

Winston Churchill, un homme

d’Etat qui a marqué le XXe siècle.

L’événement est organisé au pro-

fit de la Fondation Mimi Ullens

qui oeuvrera dans le prochain

centre de bien-être du nouveau

Centre Intégré d’Oncologie, le

premier de Wallonie-Bruxelles,

en construction au Sart-Tilman.

Depuis plus de 10 ans, la Fon-

dation œuvre au bien-être des

patients dans les centres onco-

logiques de jour. Les patients y

sont pris en charge par des pro-

fessionnels formés dans les locaux

aménagés et décorés afin de créer

un cadre propice à la détente.

La Fondation accompagne ainsi

quelque 15000 malades chaque

année. Le spectacle proposé le

27 mai est un portrait truculent

et impressionniste du militaire,

journaliste écrivain et homme

politique exceptionnel : Winston

Churchill. Même dans les cir-

constances tragiques, Churchill

parvenait avec l’humour à faire la

nique à la réalité. Cette homme en

forme olympique, dont la recette

était cigares, alcool et surtout «

NO SPORT », déclarait : «

On vit

de ce que l’on obtient. On construit

sa vie sur ce que l’on donne

».

RÉSERVATIONS :

www.theatredeliege.be

ou

aux guichets du théâtre. 35 €.

POSSIBILITÉS DE SPONSORING

ET DE TABLES VIP.

Rens. :

Antoine CRISCENZO

Tél. :

0489/006.910

E-mail :

a.criscenzo@edr.com

MOBILITÉ

ACCUEIL TÉLÉPHONIQUE

SPECTACLE

D

ans le cadre de

la semaine du

« Printemps à vélo»,

le CHU de Liège a

profité du retour du beau

temps printanier pour mettre

en place toute une série

d’activités soutenues par

l’opération «Tous vélo-actifs »,

pilotée par le Service public

deWallonie. L’objectif est de

promouvoir l’utilisation du

vélo pour les déplacements

domicile-hôpital.

L’opération a été menée sur nos

sites du Sart-Tilman, des Bruyères

et d’Esneux qui sont tous trois plus

ou moins facilement accessibles à

vélo… pour ceux qui le veulent.

L’animation organisée prévoyait  :

un atelier vélo mené par l'asbl Inte-

grasport qui réalisait un check-up

gratuit des vélos, une initiation/

test avec des vélos électriques sur

site avec la société «

Biz-bike

» et

un petit-déjeuner gourmand du-

rant lequel on évoquait les primes

existantes pour encourager les cy-

clistes. Le personnel du CHU reçoit

une prime de 22 €urocents par km

parcouru !

Le site du Sart Tilman

est facile-

ment accessible depuis Liège  : on

rejoint le Ravel de l’Ourthe jusque

Belle-Ile, rue des Aguesses, on passe

sous le chemin de fer pour traverser

la rue du Val Benoit, emprunter la

rue Henri Dunant, traverser la rue

Vaudrée et rejoindre la rue du Val-

lon, fermée, la route du Condroz où

un aménagement vient d’être réalisé

pour assurer une jonction sécurisée

avec la rue Belle Jardinière. C’était

un des chaînons man-

quants. La rue Belle-Jar-

dinière mène jusqu’au

parc du Sart Tilman

que l’on rejoint directe-

ment par le bois à côté du

Hôme des Etudiants. Puis

les chemins mènent où on

veut dans le campus, à l’abri

des autos. Des parkings vélos

sont installés au CHU mais

la plupart des deux roues sta-

tionnent dans la cour.

Un aménagement intéressant per-

mettrait de venir via le Ravel et

directement par Colonster pour

ceux qui viennent de l’amont (Tilff-Esneux) : réaliser un tarmac sur

le chemin existant entre la Ferme

de Colonster et le Château de Co-

lonster. La promenade à travers

bois pour rejoindre le Blanc Gra-

vier et le réseau cyclable du campus

via le Chemin de la Botanique est

tout simplement magnifique. Ce

« point noir » a été signalé, la mon-

tée à vélo depuis la gare de Tilff par

le Fond du Moulin est dangereuse

et celle par la rue des Messes est

pentue.

Le site d’Esneux

est quant à lui fa-

cilement joignable par le Ravel de

l’Ourthe et sa belle boucle en-des-

sous de la Roche aux Faucons. Il

mène jusqu’au Pont d’Esneux puis,

par une zone 30 jusqu’au passage à

niveau. Il y a moyen, si on est pres-

sé, de sortir à Méry via la rue de

la Goffe et prendre la N633 sur un

petit kilomètre avant de couper à

gauche vers le CHUOA (via les rues

de la Paix et de Dolembreux le long

du cimetière). La venue par le haut

et les rues Grandfosse et d’Esneux

et la N674

sont moins

rassurantes

au niveau

sécurité. Le Ravel

5 qui vient d’amont (Poul-

seur, Rivage,…) passe devant la gare

et aboutit au passage à niveau d’Es-

neux. L’hôpital est un peu plus haut

sur la gauche.

Le site des Bruyères

est plus dif-

ficile à joindre. D’abord parce que,

partant de Liège, il n’est pas simple

de rejoindre le Ravel de la ligne

38. Les chaînons manquants sont à

Chénée, à la sortie du pont de che-

min de fer rue Lecoq jusque…de

l’autre coté de la Vesdre : un Ravel

avait été annoncé par un élargisse-

ment du pont ferroviaire de Chénée

puis un chemin le long des voies

et la traversée de la Vesdre à côt

du pont TGV de Vaux. Le dossie

est annoncé…depuis des années

La montée vers Fléron par la lign

38 est superbe jusqu’à la sortie rue

sur L’Ile et on est alors à 300 m de

l’hôpital par des rues résidentielles.

Mais le détour est important.

Le cycliste peut donc prendre l

piste cyclable du Quai des Ardenne

jusque Chénée puis traverser a

passage piétons, emprunter la ru

Neuve puis la rue Gaillarmont

jusqu’au croisement avec la ligne

38 du Ravel. Ce sont quelque 60

mètres seulement mais la monté

de Gaillarmont est rude et les pas

sages étroits. Aux Bruyères, il y a un

parking vélo mais il ne faut pas s

mettre …n’importe où.

DANS LE CADRE DU «PRINTEMPS À VÉLO»,

LE CHU DE LIÈGE PRÉSENTE LES CHEMINS DOUX

POUR REJOINDRE SES HÔPITAUX. IL AGIT AUSSI

POUR EFFACER «LES POINTS NOIRS»

Aller à l’hôpital

à vélo

Pour un rendez-vous,

TAPEZ «1»

Les aménagement facilitent l’accès au CHU

Relier le Ravel de l’Ourhte à Colonster en traversant le passage à niveau

et la route nationale : point noir !

LE CALL CENTER DU CHU, INSTALLÉ À CHÉNÉE, GÈRE PLUS D’UN MILLION

D’APPELS PAR AN. POUR L’ACCUEIL ET LA PRISE DE RENDEZ-VOUS

n grand espace clair et

épuré, insonorisé de

la moquette au pla-

fond, une atmosphère

studieuse et feutrée. Nous

sommes au Call Center du CHU

de Liège, confortablement logé

depuis janvier 2015 dans le

Centre logistique de Chénée,

pimpant neuf. À lui seul,

le Call Center gère l’accueil

téléphonique de 8h à 18h et

80% des prises de rendez-vous

de l’hôpital.

Une bonne vingtaine d’agents

concentrés sur leur écran ; c’est plu-

tôt calme en fin de semaine. Rien à

voir avec les lundis, où il faut jusqu’à

30 téléphonistes pour prendre en

charge quelque 6000 appels sur la

journée (contre 4000 les vendredis),

avec tous les suivis des urgences qui

déferlent en même temps...

Face à l’immense baie vitrée,

quelques fauteuils relaxants ovoïdes

très design. Dans un coin s’entassent

des « gym balls », sorte de gros bal-

lons de relaxation aux couleurs aci-

dulées. Tout est conçu pour assurer

un environnement propice à la dé-

tente, car le rythme est très soutenu.

Les téléphonistes gèrent les appels

au central et les demandes de ren-

dez-vous. Un téléphoniste à la prise

de rendez-vous prend en charge en-

viron 180 appels par jour, et à l’ac-

cueil... 480 ! «

Et puis il arrive que les

patients ne soient pas tendres au té-

léphone, même si c’est rare, explique

Didier Pahaut, responsable de la

Cellule de paramétrage. L’agent peut

alors poursuivre la conversation

dans un fauteuil anti stress

».

«ON NOUS PREND

POUR LE 1307 »

à 8 secondes suffisent pour décro-

cher, et les patients n’attendent gé-

néralement pas plus de 30 secondes

avant que leur appel soit pris en

charge par un des agents. Une effi-

cacité qui leur joue quelquefois des

tours : «

Souvent, pour contacter un

médecin, les gens passent par nous,

parce qu’on décroche plus vite que

les secrétariats

», raconte Didier

Bernard, agent à la prise de ren-

dez-vous. «

Et parfois on nous prend

carrément pour le 1307 ! Hier en-

core on m’a téléphoné pour avoir le

numéro du Bois de l’Abbaye... Je l’ai

donné, évidemment

». Particuliè-

rement satisfaits du service, les pa-

tients encombrent parfois les lignes

inutilement.

Le gros des appels concerne les

rendez-vous. Soit 2000 à 3000 par

jour, qui occupent jusqu’à 25 télé-

phonistes alors que 6 suffisent pour

l’accueil. Ces appels sont aussi les

plus longs (1 minute 30 de moyenne

contre 30 secondes pour l’Accueil),

puisqu’il faut discuter davantage

avec le patient. L’Accueil, lui, fonc-

tionne plutôt comme un standard

téléphonique, avec essentiellement

une fonction de dispatching. Il

transfère les appels vers le service

ou la personne à joindre, grâce à un

moteur de recherche qui porte bien

son nom : «

Concierge

». L’agent

d’Accueil renseigne aussi les pa-

tients, si tel médecin est en congé

ou en déplacement, ou dans quelle

chambre est logée tante Emma.

UN SERVICE ADAPTÉ

AUX EXIGENCES DES PATIENTS

Pour les Rendez-vous, c’est une autre

affaire. Qu’il s’agisse d’une consulta-

tion de première visite, d’un suivi

ou d’une imagerie médicale, tout est

géré via le logiciel « Ultragenda »,

entièrement paramétré pour corres-

pondre aux demandes des patients.

«

Top 1

» des exigences : la rapidité

du rendez-vous. «

C’est toujours

pour avant-hier, sourit Didier Ber-

nard. Mais les possibilités dépendent

des services ; certains ont des délais

très courts, alors que d’autres sont

complètement bouchés

». Souvent,

le délai est plus déterminant pour

le patient que le choix de tel ou tel

spécialiste.

Autres requêtes fréquentes : le choix

d’un site du CHU en particulier,

pour la facilité d’accès ; des heures

spécifiques, pour convenir à l’ho-

raire du patient ; ou le groupement

des rendez-vous pour s’y rendre en

famille. Ou encore le tout à la fois...

«Ultragenda » permet de tenir

compte de ces préférences et de dis-

cuter avec le patient des meilleures

possibilités.

RENDEZ-VOUS EN URGENCE

Quelquefois, un patient réclame un

rendez-vous d’urgence alors que

l’agenda est déjà bouclé pour plu-

sieurs semaines. Plusieurs possibi-

lités existent, explique Didier Ber-

nard, selon que le patient est fidélisé

ou non. «

On peut contacter direc-

tement le service pour tâcher d’in-

tercaler un rendez-vous ou profiter

d’un désistement, ou bien conseiller

au patient de se faire recommander

par un autre médecin. Et si c’est

vraiment urgent, on le renvoie vers

les urgences évidemment !

».

Jen D.

Les 30 téléphonistes prennent en charge quelques 6.000 appels quotidiens