Nomenclature INAMI |
Code INAMI | 556091 |
Règles INAMI |
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Intérêt scientifique |
Intérêt médical et scientifique
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La peroxydase spécifique de la thyroïde (TPO) est une enzyme localisée sur les microsomes des thyrocytes et exprimée à la surface apicale des cellules. Elle joue, avec la thyroglobuline (TG), un rôle essentiel au cours de l’iodation de la L-tyrosine et du couplage oxydatif de la monoïdothyrosine et de la diiodothyronine, permettant la synthèse des hormones thyroïdes T4, T3 et rT3. La TPO est un auto-antigène potentiel. Dans un grand nombre de thyroïdites reposant sur une auto-immunité, on trouve des taux sériques d’anticorps anti-TPO. Le terme « anticorps antimicrosomes thyroïdiens (AMT) », rencontré fréquemment, date de l’époque où la TPO n’était pas encore identifiée comme antigène microsomial de l’auto-immunité thyroïdienne. Si, au sens clinique, AMT et anti-TPO sont synonymes, les méthodes de dosage sont toutefois différentes. 90% des patients présentant une thyroïdite chronique d’Hashimoto ont des titres d’anti-TPO élevés.
Dans la maladie de Basedow, les titres sont élevés chez 70% des patients. Bien que la sensibilité de la méthode puisse être améliorée en dosant parallèlement d’autres autoanticorps thyroïdiens (anti-TG, anti-récepteur de TSH), un résultat de test négatif ne suffit pas à exclure l’existence d’une affection auto-immune. La concentration en anticorps ne corrèle pas avec l’activité clinique de l’affection. Des titres initialement élevés peuvent redescendre à la normale après une période prolongée de maladie tout comme lors de rémission. La réapparition d’anticorps après rémission est un indicateur probable de récidive.
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