Comprendre & Gérer votre mal de dos

54 > L’assise postérieure, qui correspond à une position en appui sur le dossier proche de la position couchée, présente un avantage mécanique important (Figure 44). Cette position, dans laquelle l’utilisation des accoudoirs est conseillée, ne pourra être adoptée que si le travail ne nécessite pas de voir ses mains et que l’axe visuel est horizontal ou incliné vers le haut. C’est le cas lors de l’usage de la souris seule ou pour un travail de dactylographie en sachant taper sans regarder son clavier. Remarque : Le choix de l’une ou l’autre de ces deux positions dépend de la tâche à accomplir, mais il faut souligner que la position assise idéale n’existe pas puisque c’est la variation des positions qui rend la situation idéale. Ajoutons qu’une position physiologique doit se rapprocher au maximum des amplitudes articulaires neutres ou «de confort». Il s’agit de respecter la forme de la colonne vertébrale et en particulier la lordose lombaire mais aussi de veiller à maintenir des angles «ouverts» aux hanches et aux genoux. A titre d’exemple, la position physiologique des hanches avoisine 130°. La position assise postérieure et la position « appui-fesse » permettent de se rapprocher voire d’atteindre cette amplitude. Comment régler son siège de bureau ? Comme les tâches sont variables lors d’un travail de bureau, l’objectif sera de pouvoir passer aisément d’une position antérieure à une position postérieure (voir « Existe-til une bonne position assise ? », page 53), en garantissant à la fois une assise dynamique et des positions physiologiques et confortables. Le siège de bureau permet cette dynamique (Figure 45). Afin d’utiliser au mieux la dynamique du siège, rappelons quelques conditions essentielles : > déverrouillez le dossier (souvent synchronisé à l’assise), > réglez la résistance du mouvement en fonction du poids du tronc, > réglez la hauteur d’assise tout en garantissant l’appui des pieds au sol (ou sur un Figure 44

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